Aujourd’hui, j’ai un troupeau de race Limousine de 60 vaches et 60 vêlages en moyenne par an. Ce qui est intéressant pour moi, c’est le choix d’une agriculture extensive que j’ai fait, d’avoir peu d’animaux par rapport à ma surface, 150 ha sur la Laurière et l’Herpinière, ce qui me permet de faire face aux aléas climatiques, de m’autosuffire en fourrage et même d’en vendre les bonnes années. De plus, je n’achète pas de paille grâce aux marais qui fournissent la litière de mes animaux.
Hormis le matériel d’élevage, j’utilise essentiellement les services des Cuma (coopératives d’utilisation de matériel agricole).
J’exploite 10 % de mes cultures en maïs grain et blé et j’achète quelques tonnes de tourteaux de colza, chaque année. La majorité de mes animaux sont vendus dans le circuit classique. Cependant, je dois une partie de mes revenus à la vente directe de 20 % de mes veaux élevés pendant 5 mois sous leur mère et des 7 bovins adultes, des génisses ou des vaches de 4 à 5 ans que je vends sous forme de colis de 5 à 6 kg pour les veaux (côtes, escalopes, blanquettes, rôtis…) et d’environ 10 kg pour les bovins (steaks, rôtis, morceaux à bouillir…). Trois cents clients sont aujourd’hui inscrits dans notre fichier, avec une vente moyenne toutes les 6 à 8 semaines.